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Virginie Grimaldi : « Je réalise que je vis un rêve »

Le premier jour du reste de ma vie, c’est un roman qu’on a aimé. En 3 mots, ça parle nanas, croisière et Jean-Jacques Goldman (oui c’est un petit résumé, si tu veux en savoir plus, c’est par là). Un livre léger, frais, drôle et émouvant. Du coup, quand l’occasion s’est présentée de rencontrer Virginie Grimaldi qui en est l’auteur, on n’a pas hésité. On voulait savoir qui se cachait réellement derrière ce joli bijou et aussi, derrière le drôlissime blog Femme Sweet Femme.

Dès le premier regard échangé, on a su qu’on avait bien fait de venir. Sourire aux lèvres et bras grands ouverts, Virginie Grimaldi fait partie de ces gens qui partagent leur joie de vivre. Retour sur cette parenthèse magique avec une personne joyeuse, généreuse & talentueuse.

Lady Lunatique : Virginie Grimaldi c’est qui ?

Virginie Grimaldi : Et bien c’est moi (NDLR : Ouf !). J’ai 37 ans, j’habite à Bordeaux et je travaille dans la communication. J’aime les nounours en chocolat et les pommes…beaucoup moins ! (rires)

Comment vous est venue l’idée de ce roman ?

J’avais écrit une nouvelle pour participer à un concours sur aufeminin.com il y a deux ans qui au final, est devenue le premier chapitre du roman. Suite à ce concours, j’en ai découvert un autre lancé par les Éditions Charleston. Il fallait présenter une comédie sentimentale qui parlait du romantisme d’aujourd’hui avec comme thème principal, le voyage et les grands destins de femme. Je me suis souvenue de ce concours un mois avant la date limite pour rendre le manuscrit, j’ai hésité et puis j’ai écrit nuit et jour pendant 30 jours pour pouvoir l’envoyer. Le roman est arrivé en finale mais n’a pas gagné le concours. Je l’ai donc rangé dans un dossier dans mon ordinateur sans avoir envie de perdre du temps à l’imprimer ou l’envoyer à des maisons d’édition, persuadée qu’il n’intéresserait personne. Et il y a quelques mois, une de mes amies n’avait rien à lire, je lui ai donc proposé ce roman car je savais qu’elle aimait les comédies sentimentales légères. Elle l’a lu et elle m’a littéralement harcelée en me disant qu’il fallait absolument que je l’envoie à des maisons d’édition car elle l’a adoré. J’ai donc envoyé sans grande conviction mon manuscrit aux Éditions City par mail et deux jours après, on m’a appelée pour me dire qu’ils souhaitaient m’éditer. Je me suis donc replongée dans le roman car je n’en étais pas tout à fait convaincue. Je ne l’assumais pas vraiment alors tout en gardant la trame principale du livre, je l’ai réécrit entièrement  en 6 semaines jusqu’à pouvoir l’assumer et en être fière.

Camille, Marie & Anne., sont-ils des personnages inspirés de personnes réelles ou sortent-elles tout droit de votre imagination ?

Elles sortent complètement de mon imagination ! Chaque fille est arrivée au fur et à mesure que j’écrivais. À la base il n’y avait que Marie, puis Anne s’est incrustée dans l’histoire et Camille est arrivée. Elles ont toutes des caractéristiques qui m’appartiennent, je crois. Les angoisses d’Anne, c’est un peu moi, hypocondriaque avec la peur de tout et Camille, me ressemble avec sa grossièreté et son franc-parler. J’ai essayé de les rendre réalistes pour qu’on y croit vraiment. Je voulais que chacune puisse s’identifier au moins dans l’une d’entre elles. Par contre, tous les prénoms du livre sont inspirés des prénoms de mes proches.

L’idée de quitter son mari pour aller faire le tour du monde, c’est un message que vous aviez besoin de faire passer ?

Mon mari m’a demandé s’il avait du souci à se faire et je lui ai répondu que non. Oui 40 ans c’est bientôt mais non, non (rires). Je crois que ce n’est pas forcément quitter son mari mais tout quitter pour tout recommencer ou envisager une autre vie ailleurs, je crois que c’est un rêve qu’on a tous effleuré un jour. Mais non, pour l’instant, il n’y a pas de croisière prévue (rires).

Et sinon, l’addiction à Jean-Jacques Goldman, ça se soigne bien ?

Ça va, il n’y a pas de traitement ni d’effet secondaire. Je le vis plutôt bien. Je lui ai d’ailleurs envoyé mon roman, il paraît qu’il répond donc j’attends. J’adorerais… S’il me répond, là, c’est sûr, tout le monde m’appellera Madame ! (rires).

virginie grimaldi - le premier jour du reste de ma vie - romanVotre livre rencontre un succès fou ! Coup de coeur de nombreuses librairies et médias, réimpression, les droits rachetés pour une traduction, le tour du monde du roman,… Bref. Comment vous sentez-vous ?

Je me sens hyper heureuse. Je ne prends que le positif et j’en profite à fond car je ne sais pas combien de temps ça va durer. C’est vraiment bon de recevoir du positif des gens, que ce soit pour des compliments ou des confessions de personnes à qui ça a fait du bien dans des moments pas faciles. Et puis, toute cette bienveillance qu’il y a autour de tout ça, c’est formidable. Après, vu que je souffre légèrement du ‘syndrome de l’imposteur’, je me dis « ils vont tous réaliser qu’en fait j’écris mal ». Mais je fais taire ce syndrome là pour profiter à fond du bonheur que c’est car c’est un rêve que j’ai depuis toute petite. J’ai écrit mon premier roman à l’âge de 8 ans sur un cahier de brouillon. C’est un rêve que j’ai toujours eu, que j’ai lâché à plusieurs reprises car j’avais peur de ne pas y arriver. J’essaye vraiment de profiter pleinement et de réaliser que je suis en train de le vivre pour éviter de me réveiller plus tard et me dire « Mince, je l’ai vécu et je n’en ai pas profité ».

Quelle est la prochaine étape après tout ce succès ?

Le roman sort en format poche chez ‘Le livre de poche’ en janvier 2016, le deuxième est signé chez Fayard et il sortira au même moment. Il y a 50 pages écrites pour le moment et j’ai la pression car j’espère que ceux qui ont aimé le premier, aimeront celui-là également car il sera différent. Il est bien en route, j’ai mis du temps à le fabriquer dans ma tête, j’ai hésité entre plusieurs histoires et finalement je suis partie sur une histoire qui me touche, une histoire générationnelle avec énormément d’humour. Il sera plus drôle que le premier car la plume de celui-là se rapprochera plus de celle du blog, avec des moments émouvants aussi. Contrairement au premier, je n’ai pas de thème imposé donc chaque passage, drôle ou émouvant, est écrit avec les tripes. Je me donne à fond et j’ai vraiment la pression.

Avec une plume rigolote, vous tenez également le blog Femme Sweet Femme sous le pseudo de Ginie depuis avril 2009. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous lancer dans le blogging ?

Il y a 8 ans, j’avais écrit un livre que j’avais envoyé à 8 maisons d’éditions et j’ai eu 8 lettres de refus. Je me suis rendue compte que sans connaître personne, c’était très compliqué de se faire éditer. J’ai voulu me créer un petit réseau et j’ai donc lancé le blog femmesweetfemme.com sur lequel j’ai commencé à raconter des conneries. Le but premier, c’était vraiment de me créer une communauté afin de me faire repérer par un éditeur. Mais en fait, au bout de quelques mois, je n’avais plus du tout envie d’écrire un livre, le blog me suffisait amplement. J’ai pris goût à cet échange immédiat avec les lecteurs, cette communauté grandissante,… Je n’avais plus envie jusqu’à ce que je tombe sur le concours de la nouvelle. Et finalement, je pense que la raison pour laquelle j’ai ouvert le blog, ça a aidé dans le succès du livre. L’éditeur n’a pas accepté le manuscrit pour ça car il n’était pas au courant mais les lecteurs du blog l’ont acheté et ont contribué à tout ça. Je ne m’attendais pas non plus à ce que tous ces blogueurs l’achètent pour en faire une critique. Je savais que j’avais une chouette communauté mais on n’est jamais sûr que les gens vont nous suivre. Et entre dire « oui si tu écris un livre, je l’achèterai » et le faire, il y avait un pas. Et même, j’avais peur de me faire laminer, que les lecteurs du blog soient déçus. Dès que le livre est sorti, des lecteurs m’ont dit qu’ils l’avaient acheté, je serrai les fesses en attendant leur retour. Et ils ont aimé. Quelques-uns ont été déçus mais j’ai eu 99% de retours positifs. Je reçois des messages touchants encore aujourd’hui, à 3 mois de la sortie du livre. Ce que je souhaite, c’est faire du bien aux gens et leur permettre de s’évader.

Quant à la plume rigolote, c’est ma nature. Faire rire quelqu’un, c’est ce qui me plaît le plus au monde. Quand je lis dans les commentaires « j’ai pleuré de rire », on ne peut pas me faire plus plaisir. Au quotidien, je ris beaucoup et chez moi, j’ai besoin que ce soit joyeux.

Lady Lunatique, c’est le féminin Choc & Chic, qu’est-ce qui est Choc et Chic chez vous ?

Alors, pour le côté Chic, je dirais ma manière très distinguée de parler, de remonter mon pantalon et mes collants quand ils ont glissé (rires) et Choc…..ça me fait penser à chocolat. (NDLR : On ne dira pas que son père a évoqué sa manière de conduire « qui me fait peur ». Ah ben si, trop tard..oups.)

Merci à Virginie Grimaldi du temps qu’elle a pris pour répondre à nos questions, de sa gentillesse et de son rire.

5 Comments

  1. Mut dit :

    Il faut dire que sourire et aussi s’éclater de rire, nous éloigne vraiment du stress!!!

  2. je trouve que votre site est très sympa, super bien fait et que je l’ai visité avec beaucoup de plaisir ! merci et bonne continuation 🙂

  3. c’est bonne idée

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